La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) de 1989 consacre l’avènement de l’intérêt supérieur de l’enfant, considéré comme un sujet libre doté de droits fondamentaux. La France a ratifié cette Convention en 1991.
Celle-ci consacre le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation. Or, lorsque le mineur est victime de traite des êtres humains, la réification dont il fait l’objet annihile l’exercice de ses droits pourtant légitimes : le droit d’être soigné, le droit à l’éducation, le droit à la liberté d’expression et de pensée, ...
La protection des mineurs victimes de traite en France constitue ainsi une urgence. Il convient de donner des repères aux professionnels concourant à la prise en charge des mineurs, de renforcer leurs compétences en matière d’identification des problématiques mais également de les outiller quant aux pistes d’action concrètes enrayant le phénomène.
Informer/sensibiliser sur ce qu’est la traite des êtres humains et le cadre juridique qui la définit
Comprendre les conséquences pour les victimes (emprise, trauma, estime de soi)
Identifier des ressources partenariales
Ouvrir des pistes de réflexion sur l’accompagnement des victimes (sécurisation des parcours de sortie d’exploitation, restauration de l’estime de soi...)
La formation s’articulera autour d’apports théoriques (arsenal juridique, apports historiques et sociologiques, apports sur les conséquences psychologiques) et pratiques (stratégies d’accompagnement, identification des ressources partenariales).
La formation alternera entre apports théoriques et pratiques dans une logique d’alternances et d’échanges.