La radicalisation violente est un phénomène multifactoriel qui s’inscrit dans des trajectoires biographiques singulières. Il est parfois compliqué pour les professionnels de l’éducatif et du social de distinguer un processus de radicalisation d’une expression de révolte, de rupture ou encore de troubles psychiques.
La formation vise à approfondir cette thématique dans l’esprit de la note du 10 février 2017 relative à la prise en charge éducative des mineurs radicalisés ou en danger de radicalisation violente. Dans le prolongement des formations dédiées depuis 2015, ce module apportera des connaissances sur les phénomènes d’engagements violents des adolescents et jeunes majeurs, religieux ou politiques.
La formation propose de revenir sur les enjeux de ces dernières années par une approche géopolitique, sociale et politique, liée aux phénomènes d’emprise qui peuvent conduire à des formes variées de radicalisation, de harcèlement ou de violences collectives.
Définir les notions d’engagement violent, d’idéologie radicale et comprendre le processus de basculement.
Renforcer les compétences des professionnels pour prévenir et identifier les facteurs de vulnérabilité pour évaluer les situations à risque et intervenir de manière adaptée.
Explorer les différentes formes de prévention, de la sensibilisation primaire à l’accompagnement des jeunes et de leurs proches.
Repérer en quoi l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux, lieux spontanés de socialisation, peut participer à ce processus.
Découvrir l’impact des contre discours auprès des jeunes sensibles aux idées radicales.
S’approprier des outils de prévention.
Mise à jour des connaissances sur les enjeux actuels des formes de radicalisations.
La radicalisation adolescente : compréhension des mécanismes par lesquels passent les adolescents vulnérables en adoptant des discours ou idéologies radicales, alors qu’ils sont en pleine construction identitaire.
Spécificité de la radicalisation des jeunes femmes.
Pratiques médiatiques juvéniles et rôle d’amplificateur d’internet et des réseaux sociaux.
Présentation d’outils.
Apports théoriques juridiques et institutionnels (CALPRA, notes PJJ, document thématique à l’appui des pratiques professionnelles sur l’emprise mentale de 2016, rapports RLC).
Études de cas empiriques, retours d’expériences de terrain.
Échanges et débats avec les participants.