La société française contemporaine est traversée de nouveaux mouvements qui légitiment le recours à la violence, à des degrés divers : gilets jaunes, djihadistes, extrémistes de droite et de gauche, manif pour tous, activistes LGBTQIA + ou écologistes radicaux, adeptes sectaires… Qu’elles soient de natures politique, religieuse ou philosophique, leurs revendications semblent aussi témoigner de la vulnérabilité sociale éprouvée par une partie croissante de la population. Dans ce contexte, qu’en est -il des engagements de la jeunesse et de la jeunesse dite en difficultés en particulier ? Où en est-on de la prise en charge des adolescents poursuivis dans ce cadre? comment les professionnels se sont adaptés aux nouvelles formes de radicalités violentes ? comment ont évolué les pratiques professionnelles ? Dans le prolongement des sessions de prévention de la radicalisation modules 1, 2 et 3, cette formation propose d’actualiser les connaissances des professionnels dans trois dimensions: L’évolution de la politique de la DPJJ dans le traitement de ces situations, les nouveaux textes de référence, la création du réseau des RLC et leur rôle Les mouvances qui attirent principalement les adolescents poursuivis pour AMT dans l’inter région sud est: djihadisme, ultra droite, ultra gauche, nationalisme corse Le sens de l’engagement radicalement violent chez les adolescents à partir d’éléments de connaissance et de vignettes cliniques