Le service statistique ministériel renseigne qu’en 2023, 2884 peines d’emprisonnement ferme ou une partie ferme ont été prononcées par les juges des enfants ou les tribunaux pour enfants Si la part des mineurs incarcérés est relativement faible (0,9% de la population carcérale totale), cela n’en reste pas moins significatif et nécessitant une attention particulière des professionnels qui accompagnent ces mineurs.
Les mineurs incarcérés constituent une population vulnérable confrontée à un cumul de facteurs de risque sociaux, psychologiques et médicaux.
A un âge où l’identité se construit, l’enfermement les soumet à des épreuves qui peuvent fragiliser leur développement. Séparés de leur proche et de leur environnement habituel, ils vivent un isolement qui peut exacerber des difficultés préexistantes.
Dans un contexte de bouleversement physiologique et émotionnels liés à la puberté, le choc carcéral représente un risque supplémentaire. L’isolement cellulaire, les atteintes à l’intégrité physique comme les conflits interpersonnels ou l’auto-agressivité, de même qu’un accès aux soins parfois limités, peuvent avoir des conséquences durables sur leur santé.
Face à ces constats, une vigilance accrue des professionnels qui accompagnent ces jeunes s’impose. Les soutenir dans cette expérience carcérale exige une prise en charge adaptée, qui tient compte de leurs spécificités et de leurs besoins
Sensibiliser les professionnels sur l’impact de l’enfermement
Outiller pour accompagner la détention des mineurs et aider à la préparation de la sortie
Favoriser l’articulation entre le milieu fermé et ouvert (services et hébergement)
Identifier toutes les parties prenantes du projet de sortie, dont la famille
Apport historique sur la détention des mineurs
Présentation du rapport sur « Les effets de l’enfermement sur les mineurs détenus »
Partage d’expériences de travail éducatif en détention
Conférences
Etudes de cas
Présentation d’outils