Cette nouvelle offre de formation est proposée dans le cadre de la convention de partenariat signée le 27 octobre 2021 entre la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) et l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), en raison de la convergence des missions de mémoire et d’éducation citoyenne (renouvelée pour 2024-2026). 
Outre ses propres dispositifs, la DPJJ s’appuie sur des partenaires pour, entre autres, favoriser leur inscription sociale et citoyenne aux valeurs de la Citoyenneté et de la République. Elle place le devoir de mémoire comme une obligation afin de lutter contre l’oubli et veiller à ce que des évènements tragiques ne se reproduisent plus.
L’ONACVG est le principal opérateur mémoriel du ministère des Armées. Sa mission « Mémoire et Citoyenneté » consiste, avant tout, à préserver et transmettre aux plus jeunes générations la mémoire des conflits contemporains et les valeurs de la République, à travers l’organisation d’opérations pédagogiques et culturelles variées. Il est également en charge de l’entretien et de la valorisation des 275 nécropoles nationales, des 2 200 carrés militaires et des 10 hauts lieux de la mémoire nationale.
Dans le cadre de leurs fonctions, les professionnels de la DPJJ sont confrontés à des questionnements identitaires des mineurs qu’ils suivent, se traduisant parfois par l’expression de préjugés racistes, antisémites, ou encore de stéréotypes liés à l’histoire coloniale.
Cette formation a ainsi vocation à dispenser aux participants des apports théoriques et pratiques sur la guerre d’Algérie. Elle proposera aussi, une ouverture sur la thématique « Des lieux de mémoire comme vecteurs de transmission et outils d’éducation citoyenne ».