Le plan national Santé Mentale 2024-2028 s’inscrit dans la continuité du plan national de prévention du suicide qui constitue la deuxième cause de mortalité des jeunes après les accidents de la route.
Selon Santé Publique France, les pensées suicidaires ont été multipliées par deux entre 2014 et 2021, passant alors de 3,3% à 7,2%. En 2017, 6,1% des plus jeunes déclaraient avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie, ils étaient 9,2% en 2021.
Pourquoi les adolescents ont si souvent recours à la remise en cause de leur intégrité physique et psychique jusqu’à vouloir se faire disparaître ? S’agit-il d’une modalité expressionnelle particulière de la souffrance à cet âge ? La souffrance est-elle particulièrement intense à l’adolescence ou s’agit-il d’une accointance singulière entre le processus d’adolescence, la conceptualisation de la mort et le courant sociétal ambiant ?
Connaître les liens entre le processus de l'adolescence et le passage à l'acte.
Connaître les principaux facteurs de risque et de vulnérabilité chez les adolescents pour mieux les repérer.
Savoir situer la conduite suicidaire ou la TS dans une histoire personnelle et interrelationnelle.
Connaitre les différents partenariats pluridisciplinaires et inter-institutionnels à mettre en place autour de l’adolescent en grande souffrance.
Les divers remaniements à l'adolescence.
La notion de passage à l'acte.
Le « fil de vie », les ruptures dans le parcours de vie de l’adolescent en grande souffrance.
Les équivalents suicidaires : anorexie, scarifications.
Le phénomène de répétition.
Le phénomène d’emprise de l’adolescent suicidaire sur son environnement.
L'accueil, les soins, le suivi et le travail avec l'environnement socio-familial.
Plan national de prévention du suicide des mineurs et des jeunes majeurs 2024-2027 de la DPJJ
Apports théoriques.
Etude de situations cliniques.
Travail sur les représentations.