Le concept de justice restaurative repose sur des modalités diverses d'interventions permettant d'associer des auteurs d'infractions pénales et des victimes, soit dans le cadre de la même affaire, soit d'affaires distinctes. Il a pour objectif la meilleure responsabilisation de l'auteur et son inclusion dans la société, associée à celle de la réparation de la victime dans tous ses aspects (au-delà des seuls aspects financiers).
En France, la justice restaurative a été traitée dans la conférence de consensus sur la prévention de la récidive des 14 et 15 février 2013 et consacrée dans l'article 10-1 du CPP issu de la loi du 15 août 2014, qui prévoit sa mise en œuvre à l'ensemble des stades de la procédure pénale.
De nombreux pays ont adopté des méthodes fondées sur la justice restaurative, dont le Canada, l'Angleterre, l'Australie, l'Ecosse, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, les Etats-Unis, le Japon, la Belgique.
Cette session, co-organisée avec l’ENM, vise à présenter les fondements théoriques de la justice restaurative, ses diverses applications à l'étranger et les expériences innovantes se développant actuellement en France.
Cette session, co-organisée avec l'ENM, se compose d'une alternance de présentations théoriques des recherches menées en criminologie, de focus sur les données acquises de la science et de réflexions sur les pratiques judiciaires en cours par les professionnels eux-mêmes.
Exposés, débats, vidéos de témoignages, échanges entre les participants.