« Gros… petit… trop grand… trop mince…pas assez musclé… moche…»

Ce sont-là quelques qualificatifs dont on peut s’affubler que l’on soit jeune ou moins jeune ; ce corps qui se définit souvent par la perception sociale que nous avons du corps de l’autre et que nous pensons qu’il a du nôtre. Corps dont on ne définit bien souvent les contours que par les limites que l’on lui donne, et qui se rappelle parfois à nous dans des moments peu glorieux, quand il bute incidemment contre un objet, quand on chute, quand on souffre…

« Le corps vivant est l’organisme entier qui assure non seulement notre existence biologique mais incorpore toutes les informations nécessaires à l’activité motrice et la vie affective. »
L’adolescence est par essence le moment d’un rapport au corps « contrarié » : difficulté à s’adapter à ce corps qui change, comparaison avec les pairs, hyper contrôle de l’image, soumission au poids de la norme esthétique, débordements émotionnels. 

Ce corps est partout avec nous et pourtant le rapport que nous entretenons avec lui est souvent complexe. Comment faire évoluer ce regard ? Comment faire alors pour amener les adolescents que nous accompagnons à se regarder autrement ? A se soustraire au poids de la norme sociale ? Comment faire de ce corps notre meilleur allié ?
L’engagement implique lui-même un mouvement du corps.

De l’activité physique à la prise de conscience de soi, cette formation de 5 jours est une invitation à partir de la pratique de la danse à se réapproprier les contours du corps pour mieux l’appréhender :